PETITS MONTAGES UTILES

 

Leur but est de permettre à ceux que l'électronique rebute de se faire la main sans risque et sans grands frais. Ces montages vont vous aider à automatiser partiellement, à sécuriser, optimiser votre réseau et matériel roulant. Ils sont sauf mention spéciale, prévu pour un réseau "classique", c'est à dire alimenté en 12V avec variation de la tension.

Les symboles utilisés pour les contacts dans cette rubrique (et les autres) font partie d'une symbolique qui n'est plus d'actualité, mais que j'emploie néanmoins car beaucoup plus didactique, surtout pour les non initiés.

MATERIEL ROULANT
VOIE
DECOR - DIVERS

INVERSION AUTOMATIQUE DES FEUX D'UNE LOCOMOTIVE (LAMPES)

INVERSION AUTOMATIQUE DES FEUX D'UNE LOCOMOTIVE (LED)

FEUX DE FIN DE CONVOI CONSTANTS

   

 

ARRET DEVANT UN HEURTOIR

Voici le premier et le plus simple des montages... certains sourirons, mais rien n'est plus désagréable que de voir une loco faire la bise à un heurtoir.

BUT : Obtenir un arrêt automatique devant un heurtoir et permettre le recul.

PRINCIPE : Lorsque que le dernier bogie preneur de courant s'engage sur la zone Arrêt, la loco s'arrête car le courant est bloqué par la diode qui ne laisse pas passer le courant dans ce sens. Par contre elle autorisera la marche arrière lorsque l'on inversera le courant.

OBLIGATION : Il faut bien sûr que votre réseau soit alimenté selon les normes, c'est à dire rail droit positif, (sinon inverser le sens de la diode). On veillera à ce que la zone "Arrêt" soit plus longue que la prise de courant de la plus grande loco ainsi que des UM.

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ARRET EN GARE TERMINALE AVEC RALENTISSEMENT (1)

BUT : Obtenir un arrêt automatique après ralentissement devant un heurtoir et permettre le recul.

PRINCIPE : Lorsque que le dernier bogie preneur de courant s'engage sur la zone "ralentissement", la loco ralentie car le courant est limité par une résistance variable. Elle poursuit son chemin sur la longueur de la zone de ralentissement jusqu'à ce que la première roue ouvre le contact de la pédale de commande qui coupera le courant, car le courant est bloqué par la diode qui ne laisse pas passer le courant dans ce sens. Par contre elle autorisera la marche arrière lorsque l'on inversera le courant. Elle repartira en ralenti jusqu'à ce que le premier bogie preneur de courant dépasse la zone de ralentissement (coupure).

OBLIGATION : Il faut bien sûr que votre réseau soit alimenté selon les normes, c'est à dire rail droit positif, (sinon inverser le sens de la diode).On veillera à ce que l'ensemble des zones "Arrêt +Ralentissement" soit plus long que la prise de courant de la plus grande loco ainsi que des UM.

La résistance variable doit accepter une puissance égale ou mieux supérieure à celle de/des plus gourmande(s) des locos. On la choisira de préférence bobinée.

La pédale de commande doit s'ouvrir lorsqu'elle est actionnée, Les modèles Jouef par exemple sont facilement transformables.

NOTE : Avantage : Arrêt précis et constant devant le heurtoir. Inconvénient : Pose d'une pédale de commande peu discrète.

 

 

ARRET EN GARE TERMINALE AVEC RALENTISSEMENT (2)

Merci à Pierre P. qui nous a fait parvenir cette variante

BUT : Obtenir un arrêt automatique après ralentissement devant un heurtoir et permettre le recul.

PRINCIPE : Lorsque que le dernier bogie preneur de courant s'engage sur la zone "ralentissement", coupure 1, la loco ralentie car le courant est limité par une résistance variable. Elle poursuit son chemin sur la longueur de la zone de ralentissement jusqu'à ce que la dernière roue preneuse de courant dépasse la coupure 2 qui arrêtera le convoi, car le courant est bloqué par la diode qui ne laisse pas passer le courant dans ce sens. Par contre elle autorisera la marche arrière lorsque l'on inversera le courant. Elle repartira en ralenti jusqu'à ce que le premier bogie preneur de courant dépasse la zone de ralentissement, coupure 1.

OBLIGATION : Il faut bien sûr que votre réseau soit alimenté selon les normes, c'est à dire rail droit positif, (sinon inverser le sens de la diode).On veillera à ce que la zone "Arrêt" soit plus longue que la prise de courant de la plus grande loco ainsi que des UM.

La résistance variable doit accepter une puissance égale ou mieux supérieure à celle de/des plus gourmande(s) des locos. On la choisira de préférence bobinée.

NOTE : Ce montage est une variante du premier avec pédale. Avantages : gain d'une pédale de commande, coupure supplémentaire discrète. Inconvénient : La distance d'arrêt devant le heurtoir est fonction de la longueur de la prise de courant du matériel moteur, obligation d'alimenter en "diagonale" les UM.

 

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ZONE DE RALENTISSEMENT

BUT : Réaliser une zone de ralentissement simple avec le minimum de composants.

PRINCIPE : Inclure un composant en série dans l'alimentation de la section de voie à ralentir afin de faire chuter la tension. Plusieurs composants peuvent êtres employés :

Diodes : Une ou plusieurs diodes en série, chaque diode faisant chuter la tension de 0,7V. Type 1N4001.

Résistance fixe : Aucun règlage possible sa résistance devra être selon le ralentissement souhaité compris entre 5 et 10 ohms.

Résistance variable ou potentiomètre : Règlage plus fin, mais coût plus élevé car une puissance de 5W minimale est exigée. Sa résistance totale devra être inférieure à 50 ohms.

Lampe ballast : Lampe automobile 12V 18W/21W. Moins de souplesse et la lumière en plus.

On ajoutera un interrupteur de commande R qui rendra la zone de ralentissement active lors de son ouverture.

OBLIGATION : Choisir des composants pouvant accepter une puissance de 5W minimum.

NOTE : Cet artifice fonctionnera en 12V continu et alternatif, sauf DCC.

 

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INVERSION AUTOMATIQUE DES FEUX D'UNE LOCOMOTIVE (LAMPES)

BUT : Réaliser une inversion automatique des lampes à incandescence d'une locomotive en fonction de son sens de marche.

PRINCIPE : Lorsque le rail droit est alimenté en positif, la loco avance en marche avant et la lampe de l'avant s'allume fig.1. Lorsque l'on inverse le sens du courant la loco change de sens et c'est alors la lampe de l'arrière qui s'allume fig 2.

OBLIGATION : La loco doit fonctionner avec du 12V continu.

NOTE : Des diodes type 1N4001 suffiront parfaitement. Si l'on souhaite installer deux lampes avant et deux arrières, il faut les brancher en parallèle.

Figure 1

 

Figure 2

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INVERSION AUTOMATIQUE DES FEUX D'UNE LOCOMOTIVE (LED)

BUT : Réaliser une inversion automatique des feux rouges et jaunes d'une locomotive en fonction de son sens de marche.

PRINCIPE : Lorsque le rail droit est alimenté en positif, la loco avance en marche avant. Les LED jaunes de l'avant s'allument ainsi que les LED rouges de l'arrière. Si l'on inverse le sens du courant ce sont les autres LED qui s'allument.

OBLIGATION : La loco doit fonctionner en 12V continu et être équipée de LED.

NOTE : La luminosité des LED peut être modulée en changeant la valeur des résistances. On peut également mettre une résistance par groupe de LED, cela sera fonction des caractéristiques des LED utilisées.

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COMMANDE D'AIGUILLAGE SIMPLE

BUT : Réaliser la commande d'un aiguillage électromagnétique à solénoïdes.

PRINCIPE : Commander alternativement les deux électroaimants (solénoïdes) afin de placer les aiguilles dans la position droite ou déviée. Les commandes s'effectuent par appui sur l'un des boutons poussoirs. L'ensemble sera raccordé à l'alimentation auxiliaire du régulateur, généralement du 14/16V alternatif. Il peuvent néanmoins fonctionner en courant continu.

OBLIGATION : Il ne faut en aucun cas laisser un bouton poussoir appuyé plus d'une seconde, cela provoquerait un échauffement pouvant aller jusqu'à destruction de l'électroaimant. Si l'on souhaite les commander via un interrupteur ou un contact de relais, il faudra adopter une commande par décharge capacitive (article suivant).

NOTE : Certains aiguillages comportent des fins de courses qui évitent le désagrément décrit ci-dessus, car ils coupent l'alimentation de l'électroaimant commandé dès que l'aiguille à effectuée son déplacement.

 

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COMMANDE D'AIGUILLAGE CAPACITIVE

BUT : Réaliser la commande d'un d'aiguillage à électro-aimant soit par contact fugitif, soit par contact permanent avec protection des bobines.

PRINCIPE : Quand les contacts sont ouverts, le condensateur se charge progressivement par la résistance qui limite le courant, la diode servant à semi-redressé le courant pour le condensateur. L'alimentation est fournie par la sortie auxiliaire 14V~ du transformateur d'alimentation.

Lorsque l'on ferme un contact, le condensateur se décharge rapidement dans la bobine qui plaque l'aiguille correspondante. Si ce contact reste fermé, le courant qui traverse la bobine est limité par la résistance et la diode. Ce courant est donc trop faible pour "griller" la bobine, ce qui permet ainsi sa commande par un contact permanent, remplacer dans ce cas les BP par : inter, inverseur, relais, matrice à diodes...

La recharge du condensateur s'effectuera à nouveau lorsque tous les contacts seront à nouveau ouverts.

OBLIGATION : La valeur du condensateur pour un seul aiguillage peux être de 1000µF, choisir une tension de 25V ou mieux 40V. On peut bien sûr commander plusieurs électroaimants simultanéments, il faudra dans ce cas augmenter la valeur du condensateur à 4700µF ou plus.

NOTE : Attention : En cas d'intervention sur ce montage, couper le courant puis vider le condensateur en actionnant les aiguillages, car sinon le condensateur conserve sa charge. Ne jamais court-circuiter directement le condensateur. Ce composant est polarisé.

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CLIGNOTANTS

BUT : Réaliser des clignotants pour animer un réseau : Voitures de pompiers, police, dépanneuse, travaux, PN, signaux, enseignes, bref tout ce qui clignote.

PRINCIPE : Ce type de clignotant utilise un composant passe partout, très simple et peux coûteux (moins d'un euro) le CD 4011 qui est un quadruple NAND (NON ET) de la famille des CMOS et peut donc être alimenté en 12Volts continu. Les sorties permettent d'alimenter directement des LED (via leur résistance chutrice évidement). Chaque sortie pouvant débiter 20mA, de quoi alimenter une ou deux LED. Les lampes à incandescence sont bien entendu à proscrire dans le cas présent.

Chaque clignotant utilisera : Deux portes pour un clignotant simple et quatre portes pour un clignotant à deux sorties alternées.

La fréquence de clignotement est donnée par la formule : t = 0,7 R C (R en Ohms et C en Farad).

Voici à titre d'exemple des valeurs de C et R :

Fréquence rapide 0,5Hz : C= 1,5MF et R= 470Kilohms

Fréquence lente 2,3Hz : C= 10MF et R= 330Kilohms.

Libre à chacun de "jongler" avec ces valeurs, voir même de mettre une résistance variable en série avec celle d'origine pour obtenir la fréquence de clignotement souhaitée. Les condensateurs électrochimiques devront avoir une tension d'utilisation de 16V mini ou mieux 25V.

OBLIGATION : Alimenter le circuit avec du courant continu fixe, 18V maxi. Respecter la puissance de sortie maximale de 20mA.

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FEUX DE FIN DE CONVOI CONSTANTS

BUT : Permettre un allumage des feux de fin de convoi sans sautillement.

PRINCIPE : Le condensateur électrochimique joue le rôle de batterie et alimente la ou les LED (en série) lorsque le contact roues/rails n'est plus établi.

Le condensateur se rechargera par l'intermédiaire du pont de diodes qui jouera le double rôle, de redresser et d'alimenter le condensateur correctement quelque soit le sens et le type de courant utilisé.

La résistance en série dans l'alimentation sert à limiter le courant de charge lorsque le condensateur est vide, (car dans ce cas c'est pratiquement un court-circuit).

OBLIGATION : Ce montage peux fonctionner sur une alimentation classique 12V continu ou une alimentation alternative jusqu'à 30V.

Il est nécessaire de bien respecter le sens de branchement du condensateur qui est polarisé, sa tension d'utilisation devra être au moins du double de celle transitant dans la voie. La valeur de 1000MF utilisée ici, est prévue pour du Ho dont le gabarit est plus généreux, mais il est possible de la réduire, dans ce cas le temps de "sauvegarde" sera diminué. Ne pas réduire la tension d'utilisation (risque de claquage).

Le valeur de la résistance de 1500 Ohms est donnée pour un montage en 12V, il sera nécessaire de l'ajuster en fonction de celle de la voie, des LED employées et de l'intensité lumineuse souhaitée.

Le pont de diodes peut être moulé, ce qui est plus pratique, soit composé de 4 diodes 1N4001 séparées.

NOTE : Le temps de décharge du condensateur directement lié à sa capacité et à la consommation des LEDS ne peux pas être comparé à une batterie au niveau autonomie.

Ce montage à l'avantage d'être simple et bon marché. On pourrait d'ailleurs remplacer le condensateur par une petite batterie en ajustant le courant de charge, mais c'est dans ce cas plus de place, de poids et... d'euros.

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FEUX DE FIN DE CONVOI AUTO-ALIMENTES

Merci à Christian Gauthier qui nous a fait parvenir ce petit montage

BUT : Permettre un allumage des feux de fin de convoi sans sautillement, grâce à une batterie embarquée.

PRINCIPE : Voici le schéma d'un feu fin de convoi que j'utilise depuis un certain temps. Il est très simple et ne demande que quelques connaissances en électricité. Moyennant une simple modification, il peut même être employé en digital; Ce qui épargne un décodeur, dans le cas d'une rame de couverts, tombereaux, etc. Le schéma fourni est prévu pour du conventionnel, en cas de digital, remplacer la résistance R1/220ohms par une 470ohms. Vous me direz : Pourquoi utiliser un tel montage en digital alors qu'il y a toujours de la tension sur les rails et qu'il suffirait de placer un condensateur en // sur les diodes led ?

1 : On économise le prix d'un décodeur, (ceux qui connaissent le prix des composants électroniques seront d'accord)

2 : L'emploi d'un condensateur ne m'a jamais satisfait pleinement car il reste toujours des clignotements.

3 : Cela peut servir d'initiation au montage électronique vu le peu de composants, leur approvisionnement facile dans tous les magasins un peu achalandés et la modicité du coût.

4 : Incorporer une batterie revient cher à la longue vu le prix des piles (danger de fuites et détérioration du matériel, ou alors prix d'une pile alcaline . Dans le cas du conventionnel pas de fonctionnement des leds à l'arrêt et toujours le même problème de clignotement.

OBLIGATION : Respecter les polarités des composants polarisés.

NOTE : L'encombrement est minime et est déterminé par la taille de l'accu (j'utilise un modèle grand public destiné aux téléviseurs 2,4V/100mA)

 

Schéma de principe

Typon échelle 1/1

 

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TEMPORISATION

BUT : Temporiser une action suite à une commande

PRINCIPE : Lorsque l'on actionne le bouton poussoir BP on démarre le cycle, la sortie 3 devient immédiatement positive alimentant le récepteur R pendant un certain temps. La durée du temps d'un cycle est donnée par la formule suivante :

t = 1,1 x R1 x C1

Exemple : Pour t = 110s : R1 = 1Méghom et C1 = 100MF

 

OBLIGATION : Alimenter le circuit en courant continu fixe compris entre 4,5V à 16V, ne pas dépasser 200mA de courant de sortie, respecter les polarités de C1.

NOTE : Le 555 utilisé ici en monostable est souvent utilisé en astable (clignotant). Sa tension d'alimentation n'influera pratiquement pas sur sa précision qui est principalement donnée par RC.

 

Merci à Lionel GAREAU et Thomas pour ce typon

Brochage et caractéristiques du 555

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CONTACT A EFFET RETARDE

Merci à Philippe Blondé qui nous a fait parvenir ce petit montage

BUT : Différer une action suite à la fermeture d'un contact.

PRINCIPE :

ETAT NORMAL : La sortie 3 de la première porte est à 1 (entrée 1 à 1 et entrée 2 à 0) ; la sortie 4 est donc à 0, la sortie 11 est à 1 et la sortie 10 à 0 ; donc le 2N2222 est à l'état bloqué et le relais ne colle pas.

CONTACT : L'ILS se ferme (arrivée d'un train par exemple). L'entrée 2 est à 1 et l'entrée 2 toujours à 1, donc la sortie 3 est à 0 ; la sortie 4 passe à 1 et alimente l'entrée 2 donc état " auto-alimenté " puisque le relais n'a pas encore fonctionné et que le contact REL ne s'est pas encore ouvert. Le condensateur C2 se charge à travers R2 et P1. Lorsque la tension à ses bornes passe à ½ de la tension d'alimentation , les entrées 12 et 13 sont à 1 donc la sortie 11 à 0 et la sortie 10 à 1. Le transistor devient passant et le relais REL colle. Le contact du relais s'ouvre et l'entrée 2 repasse à 0. On retrouve l'état normal. Le relais ne colle qu'une fraction de seconde et pour augmenter ce temps j'ai mis C2 qui se décharge par R1 et donc allonge le temps de commutation

COMPLEMENTS : Le choix des valeurs C2, R2 et P1 n'est pas critique ; plus elles sont grandes et plus le temps sera long (méthode empirique de la trotteuse de la montre !!!). La LED D2 est là pour s'assurer que cela fonctionne ! Mais je me suis aperçu que sa présence allongeait le temps de fonctionnement de relais ; mes connaissances en électronique sont trop limitées pour expliquer ce phénomène. Le relais REL possède un autre contact RT qui me permet de commander autre chose (mise en fonction d'une alimentation à montée progressive). Ce montage n'est donc pas une fin en soi mais fait partie d'un ensemble d'automatisme.

OBLIGATION : Alimentation en courant continu fixe de 5 Volts

 

 

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LE MULTIREG

Merci à Christian Gauthier qui nous a fait parvenir ce petit montage

BUT : Cette fois le but sera de disposer au départ d'une tension alternative de plusieurs tensions continues régulées et correctement filtrées et lissées. Le nombre de sorties n'est pas critique mais attention de ne pas dépasser les possibilités de votre transfo d'entrée.

SCHEMA DU CALQUE

(vu par transparence)

SCHEMA D'IMPLANTATION (modifié)

NOMENCLATURE :

7 borniers 2 plots venant d'une barrette sécable (c'est le plus onéreux des achats)

1 pont redresseur

C1 : 1000µF/35 V

C2 à C6 : 220nF non polarisés

IC1 à IC5 : 78xx suivant votre nécessité

IMPLANTATION DES COMPOSANTS : En 1 les borniers, puis les condensateurs C2 à C6, C1 ensuite le pont redresseur pour terminer par les I.C. L'ordre des régulateurs n'est pas important, on installe en ordre croissant ou décroissant en fonction des goûts de chacun (personnellement je préfère en ordre décroissant .) Nous placerons ensuite le pont redresseur (modèle 5A) et en dernier lieu les I.C.

PRINCIPE : C1 filtre la tension redressée par le pont, les IC régulent la tension, C2 à C6 lissent pour obtenir un signal correct. Pour un emploi normal (le 78 xx ne délivre que max 1A et il n'est pas nécessaire de prévoir un refroidisseur) Le montage doit fonctionner dès le branchement si les quelques précautions d'usages ont été respectées,emploi d'un bon fer a souder de 20W et ne pas surchauffer les IC . Personnellement, j'étame mes circuits imprimés à l'aide d'étain à froid de marque ETAMAG disponible notamment chez Conrad à LILLE mais je pense que l'on peut le trouver chez tout les vendeurs de composants électroniques. Bonne réalisation

OBLIGATION : Respecter les polarités des composants polarisés.

NOTE : Voila un astucieux montage que nous offre Christian, mais il en à d'autres dans ses cartons...

 

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RELAIS AUTO-ALIMENTE

BUT :Voici un montage très simple, bien connu des électriciens qui pourra vous rendre bien des services.

PRINCIPE : Lorsque l'on appuie sur le bouton MA, le courant alimente le relais R qui appelle les contacts C1 & C2. Lorsque l'on relache le bouton MA le relais se trouve alimenté par le contact Travail de C1 et reste alimenté en permanence tant que l'on n'a pas appuyé sur le bouton AT qui interrompt le circuit. Le contact C2 servant à commuter d'autres équipements.

NOTE :Cette application est courramment employé en industrie pour la commande des machines outils. Si vous possédez des petites machines outils d'établi genre perceuse à colonne ou ponceuse récentes la norme veut qu'elles soient équipées de ce système afin de ne pas redémarrer après une coupure de courant.

En modélisme par exemple on pourra équiper l'arrivée générale du réseau ou tout simplement le courant traction d'un tel système qui permettra à l'aide de coup de poing d'arrêt d'urgence (contact NF), d'interrompre rapidement un circuit. Mais bien d'autres applications sont possibles et je vous laisse donc le choix de les appliquer.

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FEUX TRICOLORES ROUTIERS

Merci à Christian Gauthier qui nous a fait parvenir ce montage

BUT : Cette fois nous allons nous lancer dans une réalisation un peu plus complexe : Une commande de feux tricolores routiers à placer dans un carrefour. A l'examen du montage nous voyons directement que le système se scinde en deux parties qui correspondent aux deux branches du carrefour. Je préconiserai un branchement, qui aux yeux des puristes, (et il y en a) paraîtra bizarre; en effet nous raccorderons les leds en parallèle et non en série, pour une évidente simplicité de câblage. Je n'ai personnellement pas constaté de grande différence de luminosité entre les deux leds, de toute façon, en général on ne voit pas les deux mêmes branches du carrefour en même temps; (en appairant les leds, il est très facile d'y remédier.) Autre remarque : il n'y a pas de moment ou les deux côtés du carrefour sont au rouge en même temps, toujours par simplification. En ce qui concerne le fonctionnement, les amateurs auront reconnu un traditionnel NE555 comme générateur de signaux carrés, attaquant en même temps l'entrée des 2 IC CD4017 qui sont des compteurs à 10 sorties. IC que nous utiliserons encore de nombreuses fois dans les montages futurs. Vous aurez le choix entre le modèle simple où commandant en même temps un car système de Faller. Si toutefois la commande faller ne vous intéressait pas il vous suffit de couper la plaquette à droite du + commun (à coté du raccord des leds). Les dimensions seront alors de 80 x 62 mm. Actuellement un modèle sans commande pour le car -système est opérationnel sur le grand réseau du centre et ce depuis plusieurs années déjà; un modèle complet est réalisé et attend toujours son installation. Réalisation pratique : Le dessin est donné comme d'habitude à la suite, si vous décidez de le réaliser, il est toujours possible de commander le circuit via la revue, ou lors des différentes présences au sein du club ou à l'extérieur. Ou chez moi par é-mail : youjik@skynet.be

SCHEMA DU CALQUE (Dimensions du calque :110 x 62)

(vu par transparence)

SCHEMA D'IMPLANTATION

NOMENCLATURE :

R1, 3, 5, 7, 9,11 : 4,7 Kohms

R2, 4, 6, 8, 10, 12 : 1 Kohms

R13, 15 : 10 Kohms

R14 AJ horizontal mini : 47 Kohms

C1, 3 : 100 MF/35V

C2 : 4,7 MF/16 V

IC1, 2 : CD4017 + supports 16 Broches

IC3: NE555 + support 8 Broches

T1à T6 : BC547C

D1à D22 : 1N4148

2 Relais dil 2RT

9 straps

IMPLANTATION DES COMPOSANTS : Pour le montage je vous suggère de respecter l'ordre des composants en commençant par les straps vus qu'ils passent sous les supports, les supports, les résistances, les relais, les condensateurs, les diodes, les transistors, puis insérer les circuits intégrés dans les supports en respectant leurs sens. Bien respecter la polarité des diodes D1 à 20 sous peine de ne rien voir fonctionner et les D21à 22 qui protègent les transistors pilotant les relais.

REGLAGE : R14 fait varier le signal de sortie du générateur NE555 et donc la durée des différentes phases du cycle.

OBLIGATION : Respecter les polarités des composants polarisés.

NOTE : En cas de problème, n'hésitez pas à me contacter soit via le club, soit lors d'une visite à l'occasion des animations mensuelles à la section centre, ou lors de certaines expositions ou via mon é-mail youjik@skynet.be. Le montage doit fonctionner dès la mise en service si toutes les prescriptions d'usage ont étés respectées. Si toute fois vous préfériez câbler les leds en série diminuer la valeurs des résistances R2, 4, 6, 8, 10, 12 de moitié cela complique la réalisation des poteaux et si vous utilisez ceux du commerce, ils sont prévus pour le montage d'origine (vérifier quand même la polarité des leds dans ceux-ci, le + devant être le commun) Alimenter le montage en 12 V continu par le Multireg construit auparavant soit via une alimentation correctement filtrée car ici il y a un générateur de signaux qui pourrait ne pas fonctionner dans ce cas.

 

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ANTI-ENCRASSEMENT

BUT : Limiter l'encrassage par étincellage des roues preneuses de courant. C'est le montage du "Roulnet" qui n'est plus commercialisé.

PRINCIPE : Etoufer l'étincellage au niveau des roues, grâce à deux condensateurs et deux diodes en service alternativement suivant le sens de marche.

OBLIGATION : Respecter les polarités et tension d'utilisation des composants.

NOTE : Cet montage fonctionne en 12V continu , interdit en DCC. Il sera obligatoirement embarqué à bord des engins moteurs.

 

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RADAR AUTOMATIQUE ROUTIER

Merci à Christian Gauthier qui nous a fait parvenir ce petit montage très d'actualité...

BUT : En ces temps bénis pour les contrôles routiers, départs en vacances tout proches, le sujet m'a paru d'actualité. A l'aide de quelques composants articulés autours du traditionnel NE555 je vous propose cette fois un petit montage très facile à construire. Pour les spécialistes il s'agit d'un oscillateur monostable retriggeable. Quelques mots d'explication pour les autres.

Schéma de principe

 

PRINCIPE : Lorsque l'on appuie un court instant sur le poussoir on déclenche la décharge très brève de C1 Ceci pour la partie théorique. Il faut bien sûr ajouter quelques composants externes pour faire fonctionner le montage.

Formule de calcul : T (sec) = 1,1 x R x C avec : R en ohms et C en microfarads

 

 

Schéma du calque (vu par transparence)

Schéma d'implantation

NOMENCLATURE :

R1, R4 : 1 Kohms

R2, R3 : 100 Kohms

C1 : 47 MF/16V

C2 :100 nF

C3 : 220 nF

C4 : 470 MF/ 25V

1 IC 7812

1 IC NE555 + support

1 Pont redresseur

1 bornier de 2 plots pas 5,08

1 LED blanche ou ampoule

IMPLANTATION DES COMPOSANTS : En plus du schéma théorique de base, vous aurez remarqué une alimentation très simple construite autour d'un pont redresseur, un condensateur électrolchimique, un régulateur de tension TO 220 (7812) et sur la sortie,1 LED blanche ou 1 ampoule 1,5V/15 mA (Conrad) Prescriptions d'usage : après avoir réalisé le circuit imprimé et de préférence étamé (étain à froid, ETAMAG ndrl) monter les composants selon l'ordre habituel. A savoir : Le support de C.I. (8 broches) Le bornier de raccordement, les résistances, les condensateurs la LED ou ampoule. Souder 2 fils aux broches ILS, le régulateur de tension, vérifier s il n'y a pas d'interconnections, enficher le NE555 en respectant le sens et brancher sur la sortie accessoires d'un transfo classique, le montage doit fonctionner dès l'action sur le poussoir. Au départ ce schéma était destiné à être installé sur le réseau du club, dans une descente (normal c'est là qu'en réalité on place les radars) et à fonctionner lors du passage d'un véhicule sur la piste du Faller-car système ce qui procure un plus dans les animations de réseau. Un interrupteur peut être intercallé sur l'arrivée de façon à ne pas " flasher " systématiquement à chaque passage bien que ……….. Le déclenchement peut bien sur être actionné manuellement ou par opto-coupleur.

OBLIGATION : Respecter les polarités et tension d'utilisation des composants.

NOTE : Je vous souhaite bonne réalisation en cas de problème, contact : Christian Gauthier ( youjik@skynet.be)

 

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CHENILLARD ALLER-RETOUR

Merci à Christian Gauthier qui nous a fait parvenir ce petit montage.

BUT : Cette fois je vous propose de construire un gadget lumineux qui pourra animer par exemple un manège forain. Voir le site de Ptitrain (www.ptitrain.com) du même auteur.

PRINCIPE : Le principe est très simple, à l'aide du très connu NE555 qui délivrera une fréquence d'horloge +/- 1 HZ (voir la calculette du même site : ww.ptitrain.com) pour ajuster la cadence de défilement des leds. Nous attaqueront un compteur CD 4017 (5 stage Johnson counteur). Le réglage fin de la vitesse se faisant à l'aide du potentiomètre et du choix du condensateur.

 

Schéma du calque

(vu par transparence)

Dimensions : 45 X 52.5

 

Schéma d'implantation

NOMENCLATURE :

IC1 :7812

IC2 : NE555 + support 8 broches

IC3 : CD4017 + support 16 broches

D1 à D8 : 1N4148

2 résistances 1Kohm /0,25W

1 potentiomètre 10 Kohms

1 condensateur de 10µF/25 V

Attention il y a 4 straps.

IMPLANTATION DES COMPOSANTS : La première chose sera comme d'habitude le typon par photocopie ou imprimante sur un support adéquat. Ensuite suivant la méthode connue, nous réaliseront le circuit imprimé. Etape suivante : La gravure dans le bain de perchlorure de fer, ATTENTION, ce produit est corrosif et attaque même l'inox. Viendront ensuite l'étamage dans un bain à froid "Etamag © " après avoir nettoyé le vernis à l'aide d'acétone Le perçage des différents trous aux diamètres correspondants : 0,8 mm, 1,2mm et 1,5 mm pour le potentiomètre. Vient ensuite l'implantation des composants suivant l'ordre habituel : straps, supports d'IC, résistances, condensateurs, diodes et leds. Il ne restera plus qu'à enficher les IC 2 et 3 à leurs places respectives, contrôler l'absence de pontage dans les soudures et de brancher une alimentation correctement filtrée (voir le Multireg par exemple) Le montage doit fonctionner dès la mise sous tension et il ne reste plus qu'à peaufiner la vitesse de défilement des LED.

OBLIGATION : Respecter les polarités et tension d'utilisation des composants.

NOTE : Je vous souhaite bonne réalisation en cas de problème, contact : Christian Gauthier ( youjik@skynet.be)

 

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FEUX CLIGNOTANTS POUR PN

Merci à Philippe Blondé qui nous a fait parvenir ce petit montage

BUT : Comme on m'a demandé de fabriquer le plus vite possible trois clignotants indépendants (car pas sur le même module) pour animer les LEDs de 3mm de PN, j'ai adopté une solution rapide en utilisant peu de composants et des LEDs de 5mm clignotantes. En effet, je n'ai pas trouvé de LEDs de ce type en 3mm. Aucun commentaire sur le montage qui évite tout CI. L'alimentation est continue et peut varier dans la gamme de 9 à 15 v (sortie d'un transfo Jouef par exemple) ; pour " protéger " chaque montage j'ai tout de même placé une diode du type 1N4007. En moins d'une heure j'ai pu réaliser ces trois montages je vous en donne donc le schéma et les photos qui peuvent servir aux " non-électriciens ". Bien sur, il ne faut pas " pinailler " sur la fréquence de clignotement !!

Nota : sur les montages les résistances de 2,2K ont été remplacées par des 150 ohms suite à différents essais.

 

NOMENCLATURE :

Diode : 1N 4007

Led : 5mm clignotante

Leds : 3mm rouges (en série)

Résistance : 150 ohms

Résistance : 500 ohms

Plaquette à souder

OBLIGATION : Respecter les polarités et tension d'utilisation des composants.

 

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VISUALISATION DES SENS DE CIRCULATION

Merci à Simon Galand qui nous a fait parvenir ce petit montage.

BUT : Voici un petit montage ultra simple à réaliser, mais qui peut rendre de grands services car il permet de visualiser les sens de circulations.

PRINCIPE : Il utilise une LED bicolore qui change de couleur en fonction des polarités de la voie, donc du sens de circulation. Ce montage ne fonctionnera bien évidemment qu'avec un circuit analogique en 12V continu.

 

Schéma de principe

 

Vert pour un sens de circulation

Rouge pour l'autre sens

 

OBLIGATION : Respecter les polarités et tension d'utilisation des composants.

 

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ET BIEN D'AUTRES A SUIVRE...

Si certains d'entre vous veulent m'envoyer leurs "petits montages"

c'est avec plaisir que je les publierai.

 

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